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Partageons l'expérience Smeele.JPG

L'Histoire de Smeele

Vous avez dû vous demander pourquoi la brasserie se nomme ainsi ? Pourquoi notre mascotte est un morse ? Alors Jochem, le braseur, a pris le temps de vous raconter cela, et ca vaut le coup !

"Smeele, comment as-tu trouvé ce nom ?"

Jochem : "C’est une longue histoire...

J’étais à la Goudse Scholen Gemeenschap et non loin de mon école se trouvait une épicerie. La vitrine de ce magasin disait : "Le paradis de la bière, plus de 100 sortes de bières différentes". À partir de la première, nous nous rendions, avec mon ami John, dans ce magasin le vendredi après-midi. Nous choisissions une bière et la buvions dans le parc voisin, près du kiosque à musique de Houtmansplantsoen. En général, nous nous en tenions à une bière, mais il arrivait que nous en buvions deux ou trois.”

"Et le nom du magasin était Smeele ?"

Jochem : "Non, c'était le nom de notre professeur de néerlandais dans cette école secondaire".

"Mais pourquoi lui avez-vous donné ce nom ?"

Jochem : "Il s'est avéré que M.Smeele était autant fan de bières artisanales que nous. Je ne me souviens pas exactement comment nous l'avons découvert. Ce dont je me souviens, c'est que mon examen final de 1997 s'est déroulé de manière plutôt problématique. Je l'ai donc repassé aux Pays-Bas avec lui. Lorsque j'ai reçu mon diplôme en 1997, je lui ai donné quelques bouteilles de bière artisanales, une Kasteelbier si je me souviens bien. M.Smeele avait ajouté deux strophes supplémentaires au poème de Willem Wilmink intitulé "Belgian beer" pour moi. Plus tôt, John avait inclus cette ode poétique à la bière dans un collage de poèmes, pour son examen oral de néerlandais. Bref, la bière était au moins quelque chose qui nous reliait à M. Smeele. Ainsi, lorsque John et moi avons commencé à brasser de la bière ensemble en 1998 et que nous cherchions un nom pour notre brasserie amateur, nous avons pensé que 'Smeele' était un nom approprié".

"Et pourquoi le morse comme logo ?”

Jochem : "Dans notre mémoire, Smeele avait une très belle voix sombre et on pouvait aussi prendre des cours de russe avec lui, mais surtout, il avait une grosse moustache bien fournie qui lui valait le surnom de "morse" parmi les étudiants.

Cela nous a donc semblé être un logo approprié".

logo smeele morse.png

"Et comment la fabrique de bière Smeele est-elle arrivée en France ?"

Jochem : “Pour répondre en un seul mot ; l’amour.

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Je dois remonter quinze ans en arrière, après avoir quitté mon travail au milieu du mois de juillet 2008, j’avais de l’argent, du temps libre, et aucune obligation. Mon ami Lex avait acheté un vieux camping-car l'année précédente, qu'il m'avait proposé d'emprunter. Je suis donc parti seul avec le camping-car. Destination inconnue. Après 100 mètres, j'ai déjà dû m'arrêter parce que, lors du premier virage, toute la vaisselle était tombée des placards et se trouvait par terre en mille morceaux.

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En partant des Pays-Bas, je suis donc arrivé en France, en passant par plusieurs belles villes où j’ai pris le temps de m’arrêter. Pendant les trois semaines où j'étais en route, j'avais pris l'habitude, lorsque je cherchais un camping, de m'éclairer à l'office de tourisme local. Arrivant par pur hasard dans un village nommée Luçon, je trouve un office de tourisme. J'ai été aidé par une très gentille jeune femme. En français, je lui ai posé l'une de ces questions qui, grâce aux efforts de M. Taams, mon professeur de français au collège, ont été posées assez facilement. Sa réponse a été merveilleuse. Le français est une si belle langue. Rien que le son peut t'émouvoir. La même chose s’est produite cette fois alors le sens de ce qui a été dit m’a complètement échappé. Soudain, j'entendis: "Do you prefer if I explain it to you in english?" La conseillère de l'office du tourisme s'est avérée parler un bon anglais. Une belle conversation plus tard, et avec des instructions compréhensibles, je me suis rendu au camping.

 

Après m'être installé sur le terrain qui se trouvait juste à l'extérieur du village, j'ai sorti le vélo du camping-car et je suis retourné au centre de Luçon. Je n'avais plus de liquides et j'ai dû en retirer. Au centre, j'avais déjà vu une banque. Il y avait en effet un distributeur. Celui-ci a refusé de me donner de l'argent. "Il y a un problème. Contactez votre banque", indiquait le message. Légère panique. Internet... Je dois trouver un cybercafé pour vérifier mon compte. Où puis-je en trouver un dans ce village ? Sauveteurs pour les voyageurs dans le besoin... l'office de tourisme ! Pour la deuxième fois le même jour, j'y suis allé. J'ai encore été aidé par la même femme sympa.

 

Arrivé dans le cybercafé et après vérification, mon compte bancaire allait bien, alors j'ai décidé d'essayer à nouveau le guichet automatique. Quand je suis arrivé, j'ai dû attendre. Le distributeur était occupé. Devant moi, il y avait... la jolie femme de l'office de tourisme. Sur un coup de tête, je l'ai invitée à boire un verre. Elle a accepté.

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Un verre s'est transformé en une relation. Pendant presque 2 ans nous avons maintenu une relation à distance. Et en 2011 par un mois de janvier glacial, ma chérie française est venue vivre avec moi dans le froid et la grisaille des Pays-Bas.

Je lui ai promis qu'un jour nous retournerions vivre en France. Huit ans plus tard, nous avons déménagé à Luçon.”

Jochem Sprong

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